Nous avons le regret de vous informer du décès de Maurice Clément-Faivre survenu le 1er juillet 2020.
- Je partage votre tristesse
et garde à l'esprit un homme généreux, vif, entier,
passionné et
musical bien sûr.
Que mes pensées les plus lumineuses vous accompagnent, lui comme
vous.
Benoît
Je suis triste d'apprendre
la disparition de cet homme à qui je dois mon entrée dans
le monde des radios :
j'ai toujours pensé qu'il avait été une de mes
rares bonnes étoiles dans
nos métiers pas si simples.
J'ai aussi beaucoup de peine de voir partir ''un puits de science'', qui
me surprenait
toujours par sa grande culture et sa curiosité vis-à-vis
du monde.
Stéphanie
Je le connaissais encore peu
ce cher Maurice, mais il m'était profondément sympathique
:
bienveillant, cultivé, et libre avant tout.
Vivre passionnément comme il l'aura fait,
Je salue l'entrepreneur aussi, et l'ami de cœur qui s'en va
brutalement aujourd'hui.
Sébastien
J'ai souvent cité la
création de CAMCF comme un petit miracle qui a permis de faire
éclore des créations radiophoniques en partant d une
idée géniale
Et la rencontre providentielle avec Monique m'a permis aussi de
participer à cette
formidable aventure
Je retiens de Maurice en dehors de son génie de créateur
d'avoir eu le mérite de créer
une société d'auteurs inégalée ou chacun
avait sa place avec son souci de l'écologie
relationnelle. Pour moi Maurice était un aventurier
génial, pas seulement un créateur d'émissions mais
un fédérateur et un homme de consensus
Je voulais juste te dire qu il y a des rencontres qui changent notre
destin et Maurice en a
fait partie pour moi
Michèle
Nous avons perdu dans ce
monde physique un Papa, un ami. Nous vous envoyons tout
notre amour comme il nous en a tant donné. Maurice savait voir ce
qu'il y avait de
meilleur en nous et nous amenait à devenir meilleurs, toujours
plus curieux, amoureux de
la vie et solidaires. Nous savons que la force spirituelle d'un grand
homme comme
Maurice est déjà là en vous et avec nous tous, les
artistes sont éternels.
Bako et Émilie
Nous sommes choqués
de ce départ abrupt qui nous prive d'un homme de valeur et
surtout portant de vraies valeurs.Je n'oublie pas comment votre
père a su, par sa pondération, sauver, en des temps plus
durs, notre radio.
Il restera dans nos mémoires comme un humaniste cultivé et
fin connaisseur du milieu
radiophonique.
Jean-Marc et Marie-Claude (Atomic)
J’ai encore en
tête ses petites blagues, son humour, ses conseils, sa
bienveillance. Le son
de sa voix me paraît encore si proche.
Depuis 12 ans déjà j’avais le plaisir de
côtoyer Maurice et de bénéficier de son
savoir-faire. Il m’a beaucoup aidé à vivre ma
passion et de mes idées. Dans ma vie, Il y a un
avant « avoir rencontré Maurice » et un «
après avoir rencontré Maurice ».
John
Maurice était
pragmatique, généreux, visionnaire, un peu bougon des
fois, joueur,
excellemment bon musicien.
Vous savez quoi, la seule chose que l’on va faire c’est
faire perdurer son idée qu’il a fait
grossir pendant 30 ans, la faire évoluer comme il l’aurait
fait en suivant les courants
porteurs, ça sera le belle hommage que l’on puisse voir tel
était sa fierté ! (En plus de sa
fille bien sûr, la fierté hein)
Et comme cela nous marquerons son empreinte indélébile sur
le monde de la radio !
Philippe
Je lui devais tout. C'est
lui qui m'a ramassé, au sens propre, pour faire de moi un auteur
radiophonique. Sans lui, je serais resté un scribouillard
isolé.
Manuel
Maurice c’était
:« jamais sans Monique ».
Il a tiré sa révérence, salut l’artiste !
Mais il restera toujours vivant dans nos cœurs et nos
pensées.
Olivier Nunges
je retiendrais de lui un
homme écoutant, arrangeant, diplomate et passionné.
Sébastien C
Son dynamisme et son esprit
perdure au travers de tout ce qu'ils ont offert de rencontres,
de réalisations et de diversité.C'est une chance que
d'avoir rencontré un tel homme, et participé modestement
à cette aventure humaine qui laisse l'empreinte de ce qu'il
prônait.
Clélia
Maurice était pour
moi un mentor, un homme de connaissances et de franchise
irréprochable.
Carlos
Quand j'ai fait sa
connaissance, il y a plus de 15 ans, j'avais du mal à y croire
pour un
Français : sa rigueur, son honnêteté, sa
loyauté dans tout ce qu'il faisait ou disait. Tout
suivait. C'était pour moi un caractère, une droiture,
comme certaines personnes que
j'avais connues en Allemagne... Mais c'est comme ça qu'on
avance!... même en France! et
qu'on réussit.
Je l'ai accepté et suivi, en toute confiance, parce ce qu'il me
disait était juste et droit!
Parce que son entreprise, elle est belle et tu la soutiens bien. Mais
avec un père comme
ça, on est armé!
Et puis toutes les musiques qu'il nous envoyait récemment,
pendant le confinement...
Toute sa vie, il a créé... TOI, son entreprise, sa musique
et c'est un bel héritage qu'il laisse.
Nadette
C'est comme si je l'avais
pensé immortel...... mais ses œuvres merveilleuses
perdureront ...
C'est un grand homme qui part vers les étoiles, un homme humble
et simple ….
Christine
A Monique: Votre
complicité et l'amour que vous aviez l'un pour l'autre,
sont indestructibles.
Cathy
Je garde aussi le sentiment
hors du temps de notre première rencontre pour notre
première séance photo, où je suis venue à ta
rencontre sur ce chemin ou j’étais allé te
chercher, près de chez moi.
Tu étais tout de noir vêtu, ta chère guitare au bout
du bras, cheveux et barbe au vent, telle
une apparition iconique.
Certes tu m’avais impressionné par ton charisme et ton
verbe, et la barre était haute pour
moi, qui étais alors dans mes premiers pas de photographie,
d’immortaliser ton jeu, ta présence, ta relation avec ton
instrument tant aimé.
Là aussi, je m’étais laissé porter je crois,
et le fruit de cette première co-création, tout
comme l’instant passé avait été magique.
Un morceau était né chez moi, lors de cette séance,
« entre ombre et lumière » que tum’avais offert
quelques temps plus tard.
Un cadeau de l’âme que je garderais
précieusement.Respect pour l’homme et l’artiste,
l’humaniste et le créateur et pour la relation unique que
nous avons partagé.
Merci Maurice, croiser ta route a été un bonheur.
Alors à la prochaine fois, mon ami artiste et nul doute que
là-haut tu vives encore de
superbes standing ovation… Olà Requinto !
Emmanuelle
Il y a des rencontres avec
des hommes, des femmes, remarquables.
Des rencontres qui ont jonchés notre vie.
Des rencontres qui commencent souvent à l’école avec
l’instituteur,
l’institutrice, qui nous transmet son savoir et sa connaissance
et qui le fait avec amour et conviction.
Plus tard, des rencontres dans l’enseignement artistique, quel
qu’il
soit,
d’un professeur qui nous initie à sa discipline et qui nous
fait partager
sa passion, avec sévérité parfois - c’est
nécessaire – mais dont nous
suivons
les conseils avisés avec ferveur.
Maurice nous parlait souvent de sa rencontre avec Alexandre Lagoya,
merveilleux guitariste, qui lui a enseigné l’art et la
manière de jouer
et de tirer au mieux les ressources de son instrument, et nous
connaissons les résultats aujourd’hui.
Et moi, un jour, j’ai rencontré Maurice qui m’a
été présenté par Jacqueline Mériot,
une auteure du groupe, car j’avais commencé
à écrire des histoires pour enfants et il semblait
intéressant à
Jacqueline
de me mettre en contact avec Maurice pour lui faire écouter
mes premiers essais.
A nos premières rencontres et échanges, le vouvoiement
était de mise.
Bien vite nous sommes passés au tutoiement avec toujours ce
respect
mutuel.
Maurice c’était comme une porte, une porte qui pour moi
s’est
ouverte
sur un changement radical de ma situation artistique, qui battait un
peu
de l’aile il faut bien le dire.
Il m’a fait entrer dans le monde de la radio et des fictions dont
je me
régale,
pouvant ainsi exprimer ma plume d’auteur, de
compositeur et
d’interprète.
Au fil des années la partie professionnelle a fait place à
l’amitié.
Musiciens tous les deux, nous partagions les mêmes amours
pour la musique d’Astor Piazzolla, par exemple,
et j’adorais l’entendre dans ses pièces andalouses
qu’il maîtrisait
à la perfection sur ses guitares, ses amies !
Sa connaissance sur un grand nombre de sujets, me rendait admiratif.
Un peu comme avec ce maître d’école de ma jeunesse.
Maurice était un maître, un guide !
D’ailleurs en musique ne dit-on pas Maestro ?
Il y a des rencontres avec des hommes, des femmes, remarquables !
Je ne t’oublierai pas Maurice !
Olivier Raymond
"Juste un petit message
ému, Maurice, pour te dire ma peine ressentie depuis ta
disparition
soudaine.
Juste pour te dire combien je suis triste d'apprendre que je ne te
reverrai plus, toi
l'homme à qui je dois mon entrée dans le monde des radios,
toi ma bonne étoile.
Juste pour te parler de mon chagrin de te voir partir si tôt, toi
le remarquable ''puits de
science'' qui me surprenait toujours par sa grande culture et sa
curiosité vis-à-vis du
monde.
Juste pour te faire savoir que cela me crève le coeur de penser
que tu n'auras profité que
d'une seule année de cette retraite tant méritée,
et que tes désirs bien légitimes de
concerts et de liberté ont déjà les ailes
coupées par cette absurde fatalité.
Je suis bouleversée mais je me dis que si tu étais
là, tu me secouerais en me disant à
travers ton sourire barbu : ''enfin, tu sais bien que la mort fait
partie de la vie''...Je pense bien fort à toi, à ta fille,
à ton gendre et à ta femme adoré.e.s.
Stéphanie Reynaud - auteure radio et comédienne"
"Un jour il y a bien
longtemps, le téléphone sonne à mon bureau. C'etait
Maurice,
bouleversé, au bord des larmes, qui m'appelait d'Espagne
après une découverte dans sa vie
personnelle, L'Espagne où il était je crois en me
souvenir, en voyage avec Monique.
Je crois aussi n'avoir plus entendu ni vu Maurice pleurer, outre une
discretion dans
l'expression de ses sentiments. il était discret sur l'expression
de ses émotions, bien qu'il
ait eu une vie riche et qu'il ait laissé un patrimoine qui nous
est si utile à tous aujourd'hui.
Quand nous avons fondé le groupe d'Auteurs et de Compositeurs il
y a 37 ans, nous étions
4. Nous sommes autour de 70 actuellement. En tout cas, quelle oeuvre
magistrale en plus
des compositions musicales qu'il laisse.
Pas "Adieu", mais "Au revoir, Maurice", car j'aimerai travailler encore
avec toi..."
uite au mail que je t'ai envoyé tout à l'heure, voici
l'hommage à ton père que je voulais
t'adresser, à toi et à ta maman, tout d'abord,
espérant qu'il vous apporte un peu de
réconfort, un peu d'humour même, lors de cette perte si
violente (oui, j'utilise ce mot, car
je pense qu'il est juste pour celles et ceux qui l'ont connu, qui l'ont
aimait), si
inattendue...
Si cet hommage pouvait être lu lors de
l'événément du 26 août, je vous en serais
très
reconnaissant à toi et à ta maman. Concernant la
référence à Kuthumi, si vous préférez
que
cela reste confidentiel, je comprendrais tout à fait ! Il suffit
de l'enlever de la version qui
sera lue.
Je sais que ton père est en Pleine Lumière !
J'espère que cette conscience vous aide toute
les deux à apaiser le chagrin immense que vous ressentez
certainement encore. J'ai perdu
mon père d'une manière semblable...
Je t'embrasse fort, embrasse ta chère maman de ma part,
Pascal Veyssi
Salut Maurice,
T'écrivant ce mot, je n'arrive toujours pas à croire que
tu as quitté ce bas monde de façon
si précipitée ! Tu venais il y a quelques mois seulement
de passer le flambeau de CAMCF à ta fille Christel, afin de
pouvoir te consacrer pleinement à la musique, aux concerts et aux
nouvelles œuvres. Mais dans ce départ si abrupte, s'il y a
un réconfort quelconque, c'est
de savoir que ce que nous aurons perdus ici-bas, le Ciel aura
gagné, cela j'en suis sûr !
J'avais envie d'écrire ce mot pour toi, mais aussi pour ta
chère fille, Christel, ta femme,
Monique, ainsi que pour tous les collaborateurs et amis qui entendront
ces mots d'hommage
que j'avais envie de t'adresser, pour connaître peut-être
quelques faces cachées de ton
être.
Qui aurait cru qu'un simple entretien dans ton bureau à
Valcabrère pour éclaircir ma
situation fiscale en tant que membre de l'ASCAP aux Etats-Unis et la
SACEM en France il
y a un plus de 10 ans aurait été le début de tant
d'intérêts et de passions communs ! Ce
soir-là, à la fin de l'entretien, nous avons parlé
spontanément de nos expériences uniques
avec les "peaux rouges", de musique, de spiritualité.
Quelques temps après cet entretien, lorsque tu m'as
demandé d'enregistrer tes "Quatre
Études Modales" pour piano solo, je m'y suis attelé
à la tâche avec enthousiasme, explorant
ce langage musical souvent si inspiré de l'Indonésie. Si
j'habite dans l'ancienne maison de
régisseur du château de Palaminy aujourd'hui, c'est qu'en
te décrivant le lieu que je
cherchais, lors d'une répétition de cette œuvre dans
mon ancienne maison dans le Gers, la
Source Divine a dû te traverser à ce moment-là, me
disant d'appeler les propriétaires !
Neuf ans après, pour résultat, une maison vétuste a
été entièrement restaurée, une amitié
commune nous a permis de fonder ensemble un festival dont tu as
été le premier président
d'une des deux associations : "Musiques entre Pierres", maintenant dans
sa 6ème saison !
En apprenant à mieux se connaître, nous avons
découvert d'autres points communs
ensemble, notamment celui de la recherche spirituelle. Un jour où
nous étions en train de
répéter chez moi pour un concert, voyant le trou
béant dans la cuisine lors des travaux de
gros oeuvres dans ma nouvelle maison à Palaminy, tu m'as dit :
"Aller, je t'invite au
restaurant, car là, pour faire la cuisine comme tu fais
d'habitude, ça risque d'être difficile
!" Et lors de ce déjeuner qui a suivi chez Castet, à
Martres-Tolosane, alors que j'évoquais
les mémoires anciennes de Montségur, tu avais les larmes
qui venaient aux yeux, parlant
d'avoir dispersé les cendres de tes chers parents dans ce
même lieu mythique.
Je doute fort que l'agnostique que tu proclamais être existe
encore aujourd'hui ! Mon cher
Maurice, je sais que tu es près des Maîtres, et en Pleine
Lumière ! Et comment je le
sais ? Parce que le lendemain de ta "naissance", je t'ai vu, voler
très haut dans le Ciel,
comme Jonathan le Goéland que tu aimais tant ! Et tu me disais :
"Regardes, Bart, je peux
voler, je suis LIBRE !" Mais moitié sérieux, moitié
taquin, tu me narguais gentiment, me
disant en même temps : "Mais ça, tu ne peux pas encore le
faire, haha !"
Vole, cher Maurice, vole aussi haut que possible ! Et écris nous
encore de la Très Belle
Musique là-haut ! En ouvrant nos cœurs et nos oreilles, je
suis certain que nous
l'entendrons !En toute amitié,
Bart